- Texte collaboratif
10 conseils pour être bien sûrs de rater votre opération d’écoute en entreprise
Dernière mise à jour : 30 déc. 2019

Écouter les collaborateurs de votre entreprise ? Vous n’y songez pas ! Et d’ailleurs, pour quoi faire ? Voici 10 conseils pour vous planter en beauté.
1 Décidez une bonne fois pour toutes qu’on fera « ça » en interne
Grâce à quoi vous recherchez depuis six mois parmi vos collaborateurs celle ou celui qui aurait les compétences de conception et d’animation de ce genre de dispositif et l’envie de le faire. Bref, pas gagné, mais après tout, ce n’est pas si grave, puisqu’il n’y a pas de sponsor non plus.
2 Laissez planer le mystère sur le dispositif le plus longtemps possible
Communiquer ? C’est risquer d’être rattrapé par ses propres propos. Mieux vaut se taire en amont (ne soyons pas fous ne donnons pas de règles trop claires) se faire discrets pendant (au cas où les échanges seraient vifs) et devenir muets après.
3 Évitez absolument d’avoir un objectif d’écoute
Contentez-vous d’écouter les collaborateurs, profitez de ce moment de thérapie collective, et arrangez-vous pour que vos 3 mois d’écoute ne débouchent sur absolument rien. Car après-tout, comment pourriez-vous déboucher sur des propositions concrètes si vous n’avez pas de but ?
4 Lâchez nonchalamment au détour de la pause-café… non mais tout ça c’est une vraie perte de temps quand est-ce qu’on bosse ?
Vous êtes « over-booké », écouter, voilà qui va vous empêcher de « performer ». Finissez tranquillement votre café et retournez dans la case open-space.
5 Assurez à la Direction Générale qu’elle sera remise en cause
Dites à la Direction Générale que seules des récriminations et critiques ad nominem vont remonter, alors qu’elle est la seule à pouvoir faire des propositions concrètes bonnes pour le business. Notez de demander une augmentation lors de votre prochain entretien pour brossage dans le sens du poil.
6 Distillez savamment la méfiance dès que vous le pouvez
Traquez les résultats d’enquêtes. Notez visiblement qui a dit quoi lors des entretiens en expliquant que c’est pour votre rapport. Une fois en public, demandez aux directeurs s’ils veulent un débrief des focus groupes qui viennent d’avoir lieu.
7 Squizzez avec élégance les managers de proximité
Évitez soigneusement d’échanger avec eux en amont et de les considérer comme une cible particulièrement intéressante dans le déploiement. Ils vous garantiront en retour une publicité d’enfer et favoriseront les remontées « terrain » saignantes.
8 Enfermez le rapport dans une boîte scellée, jetez la boîte dans l’océan et la clé dans les oubliettes de l’histoire
Oubliez de présenter les résultats, évitez de revenir vers les participants. Mais faites savoir à toute l’entreprise qu’il y a eu un rapport et que la direction générale a bénéficié d’une présentation, de manière à bien montrer que l’on « cache » des choses.
9 Une fois l’opération d’écoute achevée, surtout, ne changez rien !
Évitez toute remise en question. Ne vous souciez surtout pas d’apporter une réponse, positive ou négative, aux questions soulevées, n’engagez aucune action. Bref veillez à ce que la montagne accouche d’une souris, voire d’un souriceau.
10 Recommencez l’année suivante !
Rien de tel qu’une mauvaise expérience passée pour vous dissuader. Après deux ou trois années de ratages, vous pourrez enfin éviter de faire semblant de vouloir écouter.
Et vous, que feriez-vous pour être bien sûrs de rater votre opération d’écoute ?
Très bientôt, nous vous dévoilerons notre offre pour faire de vos rêves d’entreprise à l’écoute une réalité du quotidien !
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